Trouver sa voie malgré les doutes : le parcours de Théo

Certains jeunes avancent avec un chemin tout tracé. D’autres doivent se battre contre les doutes, les jugements ou les « tu n’y arriveras pas ».
Théo fait partie de ceux qui ont entendu qu’ils visaient trop haut. Pourtant, il a choisi de croire en sa passion, et de construire pas à pas son projet.

Son histoire illustre parfaitement ce que j’appelle l’Ikigaï en mouvement : tester, persévérer, trouver l’élan qui donne envie d’avancer.

Quand il repense à son orientation, Théo se souvient surtout de ce sentiment de perte et d’incertitude. L’école n’était pas son terrain de jeu préféré. Pourtant, au fond, il avait cette conviction : « Si je trouve ce que j’aime vraiment, je peux y arriver. »

En 3e, il refuse l’idée d’un bac pro mal considéré à l’époque. Il rencontre une conseillère d’orientation, qui l’aide à mettre des mots sur ses qualités. Tout converge : le dessin, la créativité, l’architecture. Une évidence nourrie depuis l’enfance, à travers des heures passées sur Minecraft à bâtir des univers.

Mais son projet n’a pas été accueilli avec bienveillance. « Certains profs me disaient que je n’irais pas loin, que je ne réussirais pas. Même quand je parlais de bac pro, on me disait que je ne pourrais jamais faire des études d’architecte. »
C’est justement ce qui l’a poussé à tenir bon.

Persévérance et détours

Après son bac pro, Théo n’est pas accepté directement en école d’architecture. Plutôt que de renoncer, il choisit un détour : un BTS bâtiment. « Avec du recul, c’était une bonne décision. Ça m’a donné la technique et ça m’a encore plus motivé. »

Ses stages, ses jobs d’été, même un poste en EHPAD, lui apprennent à sortir de sa réserve, à gagner en maturité et en confiance.

Ce qu’il a compris

« Tu ne peux compter que sur toi-même. Les autres peuvent te soutenir ou te décourager, mais c’est toi qui construis ton avenir. »
L’Ikigaï de Théo, aujourd’hui, c’est cette envie d’apprendre chaque jour, de terminer ce qu’il commence, et de partager sa passion.

Sur son compte Instagram @tr_architecte.design, il montre ses projets, son regard sur l’architecture et son chemin d’étudiant.

Son message aux jeunes

« N’aie pas peur de tenter, même si tu te plantes. Les échecs, c’est normal, c’est nécessaire. Écoute-toi, pas les autres. Les autres ne croiront pas toujours en toi… mais toi, tu dois rester persuadé que tu vas y arriver. »

Interview intégrale : Théo Robin, étudiant en architecture

Quand tu repenses au moment où tu devais réfléchir à ton avenir, tu te sentais comment ?

Honnêtement, je me sentais un peu perdu. L’école n’a jamais été mon terrain de jeu préféré, j’avais certaines difficultés. Pourtant, j’avais cette conviction profonde : si je trouvais ce que j’aimais vraiment, j’y arriverais.

C’est en 3e que les choses se sont jouées. Je refusais l’idée d’aller en bac pro, car à l’époque, cette voie était mal vue. J’ai rencontré une conseillère d’orientation qui m’a aidé à cibler mes qualités. Ce qui ressortait ? Ma créativité, mon goût pour le dessin, et l’architecture.

En fait, c’était déjà en moi depuis l’enfance : je passais des heures sur Minecraft à construire des univers. L’architecture s’est imposée comme une évidence.

Mais mes professeurs n’y croyaient pas. On me disait que je n’irais pas loin, que ce n’était pas pour moi. Ces jugements, au lieu de m’arrêter, m’ont donné envie de prouver que j’en étais capable.

Qu’est-ce qui t’a aidé à mieux te connaître ?

D’abord, la conseillère d’orientation : elle a mis des mots sur mes qualités et m’a aidé à clarifier ce qui me plaisait.
Mais surtout, mes parents. Ils ont toujours cru en moi, même dans mes moments de doute. Leur soutien a été essentiel.

Et puis, il y avait le dessin. Pour moi, ce n’était pas juste un passe-temps, c’était un moyen d’expression. C’est par le dessin que j’ai compris que j’aimais créer des espaces, des formes, des structures… Ce qui m’a rapproché de l’architecture.

Qu’as-tu compris sur toi en avançant ?

Que tu ne peux compter que sur toi-même. Les autres peuvent te soutenir ou te décourager, mais au final, c’est toi qui construis ton avenir.

Après mon bac pro, je n’ai pas été accepté directement en école d’architecture. J’aurais pu baisser les bras, mais j’ai choisi un détour : un BTS bâtiment. Avec le recul, c’était une très bonne décision. J’y ai appris la technique, et ça m’a encore plus motivé à poursuivre mon rêve.

Est-ce que tu as essayé des choses qui t’ont aidé à te découvrir ?

Oui, beaucoup, par exemple :

  1. Mes stages au lycée m’ont fait sortir de ma timidité. Je manquais de confiance en moi, surtout à l’oral, mais ces expériences m’ont aidé à grandir.
  2. Mes jobs d’été, comme à l’EHPAD, m’ont appris à m’exprimer, à être patient, à m’adapter. Ça m’a vraiment aidé à prendre confiance et à mieux comprendre ce dont j’étais capable.

Chaque expérience, même petite, m’a fait progresser.

Qu’est-ce que l’Ikigaï pour toi aujourd’hui ?

L’Ikigaï, c’est ce qui te fait te lever le matin avec envie.

Pour moi, c’est :

l’envie d’apprendre chaque jour,

le besoin d’aller au bout de mes projets,

le plaisir de partager ma passion.

À l’école LISAA Paris, j’aime l’ambiance familiale. Retrouver mes amis, avancer ensemble, me sentir à ma place : c’est ça aussi, mon Ikigaï.

https://www.lisaa.com/fr/ecole/arts-appliques-architecture-interieur-design-paris

Je le partage aussi sur mon compte Instagram @tr_architecte.design. J’y poste mes projets, mes inspirations, mon regard sur l’architecture.

Et quand tu sens que tu n’es plus dans ton Ikigaï ?

C’est quand je perds l’envie, que je sens que je m’épuise sans plaisir.
En première année, je me suis rendu compte que mon organisation n’était pas bonne. J’ai dû changer ma méthode de travail, mieux gérer mon temps. Retrouver cet équilibre m’a permis de rester motivé.

Est-ce qu’il y a des erreurs ou des échecs qui t’ont aidé ?

Oui, clairement.
Un exemple : un projet client que j’ai mal géré au niveau du timing et des normes. On a dû arrêter.
Sur le coup, c’était un échec. Mais ça m’a appris l’importance de planifier, de respecter les délais et de bien connaître les contraintes dès le départ.

J’ai compris que l’erreur fait partie du chemin. C’est en échouant que tu prends de meilleures décisions.

Si tu devais encourager un autre jeune, tu lui dirais quoi ?

Ne reste pas immobile. Teste, ose, même si tu te plantes. Les échecs sont normaux, et même nécessaires.

Écoute-toi avant d’écouter les autres. Parce que les autres ne croiront pas toujours en toi… mais toi, tu dois rester persuadé que tu vas y arriver. C’est ça qui t’emmènera loin.

Des questions, tu peux contacter Théo sur son compte Instagram : @tr_architecte

Tu sens qu’il est temps d’accompagner autrement, avec plus de sens ?

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