Grandir au milieu des montagnes, c’est grandir avec deux passions bien ancrées : le ski et le hockey. Pour Nathan, ces deux univers ont longtemps avancé côte à côte… jusqu’au jour où il a fallu faire un choix.

Pourrais-tu te présenter en quelques mots, ce que tu aimes faire dans la vie, ta musique et/ou tes films préférés, les études que tu suis, tes projets futurs ?

Je m’appelle Nathan RIU j’ai 19 ans et je suis de l’Alpe d’Huez. J’ai toujours été passionné par le sports.

Mon projet est de devenir hockeyeur professionnel, tout en continuant mes études en parallèle.

Je suis actuellement en Licence eco gestion EAD (enseignement à distance) aménagée en 4 ans au lieu de 3 ans.

Tu as commencé le hockey à quel âge ?

J’ai débuté à l’âge de 3 ans lors des portes ouvertes du club de hockey à l’Alpe. Après cet essai, mes parents m’ont inscrit et j’ai continué.

Tu étais très bon en ski et en hockey. Est-ce que tu peux raconter le moment où tu as dû faire un choix entre les deux ?

« Je me souviens très bien de ce moment. J’avais environ 13 ans, et les deux sports commençaient à demander beaucoup plus d’investissement. Les compétitions de ski tombaient souvent en même temps que les matchs de hockey, et j’étais épuisé à force d’essayer de tout faire. J’ai compris qu’il fallait choisir, sinon je n’allais progresser dans aucun des deux. »

Est-ce qu’il t’est arrivé d’hésiter ensuite ? Qu’est-ce qui t’a montré, au fond, que le hockey était vraiment ta voie ?

« Le hockey m’attirait plus, pas seulement pour le jeu, mais aussi pour l’ambiance d’équipe, le vestiaire, les moments partagés. C’est ça qui m’a fait choisir. »

« Non, pas vraiment. J’avais fait un choix, et j’essayais de donner le maximum dans cette voie-là. À vrai dire, je ne me suis jamais trop posé la question, parce que j’étais content de ma décision. »

✨ Ce qui l’anime aujourd’hui

Quand il parle de hockey, ses yeux s’illuminent. Ce qui le pousse à continuer, c’est cette énergie collective et l’adrénaline des matchs.

« Ce qui m’anime le plus aujourd’hui, c’est cette excitation à chaque fois qu’on monte sur la glace. Se battre ensemble, célébrer ensemble… c’est ça qui me pousse à travailler encore plus. »

Sport et école : un équilibre exigeant

Derrière la passion, il y a aussi une grande rigueur. Nathan a dû apprendre très tôt à s’organiser pour concilier les entraînements, les matchs et l’école le tout en vivant en famille d’accueil.

« Ce n’était pas toujours simple. Il a fallu apprendre à m’organiser très tôt. Parfois, je rentrais tard après les matchs, fatigué, et il fallait quand même finir mes devoirs. »

« En général, j’essaye de suivre un planning de révisions et d’entraînements, même si parfois j’ai un peu de mal à le tenir. »

🎓 Les études, une porte ouverte pour l’avenir

En parallèle de sa carrière sportive, Nathan poursuit des études en économie et gestion, un choix mûrement réfléchi.

« J’ai pris éco-gestion parce que j’aimais bien l’économie et les maths, et surtout, je ne voulais pas me fermer de portes. On n’est jamais à l’abri d’une blessure, et il faut aussi penser à l’après-carrière. »

Son cursus à distance lui offre une certaine flexibilité, même si le rythme reste exigeant.

« Je suis en distanciel, donc je fais tous mes cours à la maison. Ce n’est pas toujours simple, mais ça me permet d’adapter mes journées aux entraînements et de m’organiser comme je veux. »

Ces moments où tout s’aligne

Quand on lui demande s’il a déjà ressenti cette sensation d’être « à sa place », sa réponse est immédiate.

« Oui, surtout quand l’équipe est vraiment soudée. Quand chacun fait son travail sur la glace, que chaque gars est important… Ce sont des moments où chacun trouve sa place dans un tout. »

Que dirais-tu au petit Nathan ?

« Je lui dirais de croire en ce qui le passionne, de travailler pour ça, de se faire plaisir et de ne rien lâcher. »

Son message aux jeunes qui doutent

« Le plus important, c’est de bosser régulièrement tout en gardant le plaisir. Quand tu aimes ce que tu fais, tu restes motivé, et c’est comme ça que tu progresses vraiment. »