
Un parcours inspirant, une résilience rare, et un Ikigaï qui s’affirme.
Pendant longtemps, la classe SEGPA a été stigmatisée, utilisée comme une étiquette qui enferme : “gogol”, “débile”, “espèce de SEGPA”.
Massoud a grandi avec ces mots dans les oreilles. Beaucoup auraient baissé les bras.
Lui, il les a transformés en force.
Aujourd’hui, il est honoré par la RATP et reconnu pour son excellence.
Son parcours est une preuve : le potentiel n’est jamais écrit d’avance.

“Cette distinction prestigieuse est le résultat de son engagement, de son dévouement et de son excellence dans son apprentissage.Elle met en lumière le chemin parcouru grâce à son investissement et à ses accomplissements remarquables.La passion et les qualités de Massoud le mèneront sans nul doute très loin dans sa carrière.”
Groupe RATP
“Moi, j’avais déjà ma vocation. Les transports, c’était une évidence. Je savais que je voulais aller dans cette direction… Il ne restait plus qu’à trouver la bonne porte d’entrée.”
“Par moments, je me perds et je me demande qui je suis.
Mais les reconnaissances que j’ai reçues — au CFA, en entreprise, et grâce à des personnes qui ont vu mes qualités — ça m’a énormément aidé.
Ce n’est pas une seule personne : ce sont plusieurs rencontres qui m’ont appris à mieux me connaître.”
« J’ai compris que je suis quelqu’un de sérieux quand quelque chose me tient à cœur, que je peux être fiable et investi.
J’ai aussi vu que j’ai besoin de comprendre ce que je fais, pas juste d’exécuter : savoir comment ça fonctionne, pourquoi on le fait comme ça.
Et ce qui est important pour moi, c’est de me sentir utile, de savoir que ce que je fais sert vraiment aux autres. »

« Oui, lors de mes premiers stages, j’ai découvert que je suis quelqu’un qui aime travailler de ses propres mains et que je suis capable de travailler en équipe.
J’arrive toujours à m’adapter à mon environnement de travail, surtout quand ce que je fais me plaît « .
L’Ikigaï, c’est ce qui te donne envie de te lever le matin. C’est le mélange entre ce que tu aimes, ce que tu sais faire, ce qui est important pour toi et ce que tu veux apporter aux autres.
L’Ikigaï, c’est ce qui te donne envie de te lever le matin. C’est le mélange entre ce que tu aimes, ce que tu sais faire, ce qui est important pour toi et ce que tu veux apporter aux autres.
« Chaque jour où je me lève et que je sais que je vais au centre bus, pour moi, c’est comme si un médecin partait travailler dans son cabinet.
Mais au lieu de soigner des patients, j’assure la maintenance des bus parisiens — que ce soit en préventif, en correctif ou autre.
Je contribue à ce que chaque jour, des voyageurs prennent des bus entretenus, sûrs, qui leur permettent d’assurer leurs trajets.
Chaque jour, c’est une fierté pour moi de voir des bus sortir de l’atelier en bon état de fonctionnement ».
Massoud :
« Je lui dirais que s’il aime quelque chose, il doit persévérer malgré tous les obstacles qu’il peut rencontrer.
Tôt ou tard, l’effort finit par payer, car tant qu’il y a la vie, il y a l’espoir.
Il faut mettre de l’amour dans ce qu’on aime.
Et surtout ne laisser personne mettre un obstacle sur ce qu’on aime, parce que tôt ou tard, la passion montrera son amour sous forme de boomerang que tu as lancé sur ce que tu aimes».
« On le sait quand on y pense tout le temps, quand on regarde ce qu’on aime et qu’on a toujours les yeux étoilés, et qu’on sait que ça nous procure de l’émotion.
Pour ma part, c’était depuis mon enfance, où j’ai été curieux et où je cherchais à savoir comment ça fonctionne, comment c’est organisé, et j’en passe.
Je le ressens pleinement, parce que tout ce que je vis, je le pense et je le fais avec le cœur « .
« Quand mon moral est bas, ou quand je commence à douter de moi.
Je sens que quelque chose ne va pas quand je perds la motivation, que je n’ai plus la même envie. C’est là que je sais qu’il faut que je me recentre ».
« Comme tout être humain, je fais des erreurs.
Mais j’ai appris de celles-ci pour éviter de les reproduire.
Il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs, parce que c’est justement à travers elles qu’on apprend ».
« Le pire conseil, c’est de critiquer sa passion et de le forcer à aller vers autre chose que sa vocation.
De lui dire : “Tu n’iras pas loin avec ce genre de métier.”
Ça, c’est lui couper les ailes »
Son parcours casse l’idée que l’orientation en SEGPA serait une fin de l’histoire.
Au contraire : c’est un point de départ.

Bravo à toi Massoud, j’espère que ton témoignage va inspirer plein de jeunes et rassurer plein de parents 🙂
Un petit message sur son compte insta pour l’encourager, le féliciter ?
Ici @tropical_92